Le secrétaire du MAE entendu par la commission d'enquête parlementaire
Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Sabri Bachtobji, a mis l'accent sur l'importance des actions communes des différentes parties prenantes dans le dossier des réseaux d'enrôlement des Tunisiens pour rallier les zones de tension et de guerre "afin d'obtenir des renseignements permettant de dévoiler la vérité sur ce dossier et demander des comptes aux responsable de ses réseaux ".
Sabri Bachtobji a souligné lors de son audition mercredi après-midi par la commission d'enquête parlementaire sur ces filières la disposition de son département à examiner les formes possibles de collecte de renseignements auprès des parties responsables étrangères, à l'instar des résultats des enquêtes avec 43 détenus dans les prisons syriennes et 12 autres dans les prisons irakiennes, dont 5 condamnés à mort.
"La commission d'enquête peut prendre connaissance de ses renseignements si les autorités officielles tunisiennes les obtiennent de leurs homologues des pays concernés, notamment la Syrie, l'Irak, la Libye et l'Union Européenne, afin de l'aider à mener à bien sa mission d'investigations dans ce dossier", a-t-il indiqué.
Il a précisé que les renseignements sur le nombre des personnes ayant rejoint les zones de tension, combattu dans des zones de guerre et ceux qui ont regagné le pays ou ayant été contraints de rester dans ces zones sont généralement en possession des services de sécurité du ministère de l'intérieur. Le secrétaire d'Etat a averti à cet égard sur les retombées des déclarations officielles concernant les chiffres (de personnes embrigadées) sur l'image du pays, sur le tourisme et sur l'investissement.